Y a-t-il toujours un journaliste à l’AAP ?

Les lecteurs réguliers de l’AAP, dont nous sommes, se demandent désormais si ce journal décrit bien la réalité. Depuis plusieurs semaines, les événements relatés dans ce journal de référence des Royaume ne sont corroborés par aucun élément concret. Supputations, liens stratosphériques, insinuations et déduction sont devenus le quotidien de ce journal dès qu’il s’agit de l’AEP et du Périgord-Angoumois. Intervention de l’archevêque de Bordeaux inexistante, guerre avec le Limousin se résumant à un combat homérique entre trois pauvres péquenauds perdus sur un nœuds au milieu de nul-part, complot papiste, tout est bon pour ternir l’ image de l’Eglise et de l’ancien Comte Otto au sein de cette rédaction.

Les événements d’Angoulême sont le révélateur d’un mal profond : l’AAP, le fleuron des journaux des Royaume, a perdu sa boussole éthique. Elle est devenue le jouet de son rédacteur, qui comble de malheur est parti prenante dans la révolte Angoumoise pro-poney. Raymond de Petrus, qui valide seul les articles, surtout les siens, et est le seul gardien de la ligne éditorial du journal, a transformé l’AAP en organe de propagande, abandonnant la mission d’information qui était la sienne.

Ce fait ne serait pas grave si Raymond de Petrus était le fondateur et le propriétaire d’un journal parmi d’autre. Seulement il s’agit d’un journal appartenant à un grand groupe de presse international, la KAP, et bénéficiant d’un monopole de distribution qui en fait la seule source d’information pour la majeure partie du Royaume.

Combien de temps la KAP va-t-elle accepter ce dévoiement d’une de ses agences ? Combien de temps allons-nous supporter cette propagande malsaine diffuser sans filtre dans tout le Royaume de France ? Y a-t-il encore un journaliste avec un sens éthique et moral à l’AAP pour sauver ce journal ?

Ellyrius de Poitiers.